La Corse reste l’une des plus belles îles du monde. Avec une variété exceptionnelle de paysages du nord au sud, des plages qui n’ont rien à envier à celles du Pacifique, une faune et une flore uniques et un climat très accueillant, la découvrir par la mer permet de profiter au mieux de tout ce potentiel. Du Cap corse à Bonifacio c’est 1047 kilomètres de côtes qui justifient le nom de l’île de beauté
D’Ajaccio à Bastia, la côte de la partie nord de l’île est sauvage et presque brutale. Dès le début de votre circuit, vous devriez tomber sous le charme des sanguinaires, à voir idéalement au coucher du soleil. Puis vous arrivez sur le splendide golfe de Sagone avec, enligne de mire, la pointe de Cargèse, début des contreforts des monumentales calanques de Piana et de la réserve naturelle de Scandola, le golfe de Porto en bonus. Ensuite arrivent Calvi et l’île Rousse, le golfe de Saint-Florent et, enfin le Cap Corse et le petit bijou qu’est le
port de Centuri. On passe enfin du côté est de l’île, la côte est plus ronde, de superbes
plages s’enchainent jusqu’à Bastia.
Changement de décor si l’on fait le chemin en passant par le sud. Le Golfe de Propriano et ses plages interminables sont dominés par un relief bien connu des touristes . Un mouillage à Campomoro est incontournable. Jusqu’à Bonifacio et la pointe de Spérone, toute la côte vaut le détour avec par exemple le village de Tizzano et le fameux lion de Roccapina qui défient la Sardaigne. Puis, passage obligatoire par Cavallo et les Lavezzi, avant de remonter la côte : Sant’Amanza, Santa Giulia bien entendu, puis le très encaissé golfe de Porto-Vecchio, Solenzara, Aléria puis Bastia.

Avant-Projet de Parlement
La Corse doit son statut d’ile de Beauté à son environnement exceptionnel, à son magnifique littoral de 1047 kilomètres, ses plages et la richesse de la biodiversité. La Mer est un espace stratégique pour l’aménagement et le développement durable de l’Ile. Elle est soumise aux pressions d’origines anthropiques et de plus en plus au changement climatique qui nécessitent de la part de la Collectivité une réflexion pour préserver le milieu marin et les activités humaines. Elle revêt aussi un formidable potentiel de croissance grâce aux biotechnologies, aux énergies renouvelables ou au transport maritime capable de générer des créations d’emplois et plus de bien –être pour la population insulaire.
Les enjeux maritimes nous paraissent fondamentaux pour l’avenir de notre ÎLE, ils seront les vecteurs d’une politique globale et cohérente pour la préservation du milieu marin et le développement durable des activités maritimes.
Plusieurs Régions maritimes (Bretagne, Occitanie, PACA) ont créés une conférence Régionale de la mer et un Parlement de la Mer. Partout ces nouvelles structures sont devenues des espaces de concertation rassemblant les acteurs régionaux de nombreuses filières maritimes et universitaires.
Un Parlement de la Mer intergénérationnel en Corse ouvert aux universitaires, aux acteurs du monde du monde maritime pourrait comprendre 4 commissions thématiques

- La commission Economie Maritime
- Pèche – Aquaculture
- Attractivités – sports – Yachting
- Biodiversité Marine

Ce parlement aura la possibilité de proposer des motions (qui ne lieront aucunement la Collectivité de Corse) sur tous les enjeux de transition écologique ou de développement économique pour alimenter le Conseil Maritime de Façade ou le conseil national de la mer et des littoraux et les instances méditerranéennes.
Le Parlement de la Mer aura enfin pour vocation de s’adresser à l’ensemble des acteurs maritimes pertinents, des usagers de la mer et au grand public, au travers d’une plateforme contributive et informative sur une page internet dédiée.

Jean-Yves Le Dreff