Bernard Cauvin, fondateur de la Cité de la mer à Cherbourg, récompensé
pour son engagement

Le fondateur de la Cité de la mer de Cherbourg (Manche) a reçu à Paris le très couru prix 2023 de l’Institut français de la mer. Une récompense pour son engagement en faveur de la culture maritime.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Jamais je n’aurais imaginé, il y a trente ans, cette reconnaissance du monde de la mer ! » Ce jeudi 8 février 2024 au soir, Bernard Cauvin, l’ancien président et fondateur de la Cité de la mer à Cherbourg, s’est vu distinguer du prix annuel du vénérable Institut français de la mer, à Paris, et il en est encore tout ému.

À ses côtés, également récompensé pour un engagement exceptionnel en faveur de la culture maritime française par la mise en valeur de son patrimoine, Vincent Campredon. Excusez du peu. Rien moins que l’homme, commissaire général de la Marine, qui a eu la lourde tâche de rénover le musée national de la Marine pendant sept ans.

Entouré d’amis

Le Cherbourgeois, « autodidacte de la mer » comme il se dépeint, en revient encore à peine de s’être trouvé là, « parce que l’IFM regroupe tous les tenants de la communauté maritime, et que j’ai eu droit par son président à un discours très fort, brillant et amical ». Touché par les mots. Touché, aussi, d’être entouré de nombre d’amis aux liens tissés pendant trente ans autour du sauvetage de l’ancienne gare maritime transatlantique de Cherbourg.

Il en manquait, évidemment. Les grands disparus chers à Bernard Cauvin, Jacques Perrin (réalisateur du film documentaire Océans) « mais ses enfants étaient là », Paul-Henri Nargeolet (explorateur, recordman des plongées sur le Titanic), Don Walsh (océanographe américain, recordman de la plongée la plus profonde à 10 911 m), Henri-Germain Delauze (fondateur de la Comex, grand donateur de la Cité de la mer) ; les grands excusés comme Jacques Rougerie (architecte spécialisé dans les habitats marins) qui a réalisé l’aquarium « grande faille », le plus profond d’Europe, pour la Cité de la mer, « grâce auquel on a fixé l’ADN, cette espèce de symbiose entre les hommes, le vivant, et les engins ».